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Neurofeedback

Témoignage N°2

Le temps, les mois passent, et je suis de plus en plus étonnée et interrogative !

En pratique j’essaie de poursuivre les séances de neurofeedback  une fois par semaine. Pour l’instant cela me semble important de garder ce rythme au plus près.

Il m’est difficile de rendre compte de façon précise des bienfaits que m’apportent ses séances car il me faudrait rentrer dans des détails (qui sont loin d’être des détails !) personnels, lesquels sont propres à mon cheminement et dont je ne voudrais surtout pas faire un exemple à suivre ! Ce qui est bon pour moi, pouvant  se révéler néfaste pour quelqu’un d’autre.

Je m’explique.

Mon cheminement se fait depuis bien des années à l’aide de différentes techniques. J’ai été formée en sophrologie et il y a plus de quarante que je pratique quasiment quotidiennement.  Je pratique aussi la méditation appuyée sur une recherche spirituelle avec laquelle j’ai l’impression d’être née.

Depuis presque deux ans j’utilise un sauna thérapeutique  FIR65, technique de chaleur à « rayonnement infrarouge lointain », qui, quotidiennement m’offre environ une demi-heure de repos sans douleur.

Avec l’accompagnement médical, j’ai pu petit à petit, pour des périodes plus ou moins longues, trouver un certain équilibre de vie.

Malgré tout, je restais très douloureuse, avec une mobilité difficile et invalidante, et toujours en lutte avec un épuisement prêt à surgir à tout moment sans explication !

Je vis ainsi depuis mon enfance entre périodes de descentes aux enfers et  des temps plus ou moins conséquents ou la vie reprend le dessus secouée par des problèmes alimentaires et des angoisses terribles….. L’hyper activité dans laquelle je tombe alors finit aussi par se retourner contre moi.

Depuis 2004 je suis sous morphine. Je sais que certaines de mes douleurs sont ainsi contrôlées. Mais le temps passe et je ne sais plus où j’en suis dans mes capacités à gérer ces douleurs par mes propres moyens. Je fais plusieurs fois la demande d’un sevrage. Il m’est à chaque fois répondu que ce serait trop difficile, que la morphine m’est bien utile et que je la prends depuis si longtemps que le sevrage serait très compliqué, ma dépendance était bien évidente !

Et de cela je suis de moins en moins sûre !

Pourquoi ?

NEUROFEEDBACK !

Il y a trois mois, je décide de passer outre ! Je vais suivre mon intuition et être très à l’écoute de mon corps et de mes émotions.

Je commence donc à diminuer la morphine. Toutes les soixante heures « j’use » le patch. Une toute petite lamelle à la fois que je découpe. En même temps je diminue les prises d’Actiskenan (un morphinique également) en me réservant la possibilité de le reprendre au besoin. Je ne veux avoir aucune tension ni physique, ni psychique, car je connais mon volontarisme et je ne tiens pas du tout à me retrouver hospitalisée.

J’ai aujourd’hui une répulsion totale face à l’idée même d’une hospitalisation ! Et je reviens de tellement loin que rien que la pensée de régresser me panique…

Et, pour l’instant, ça marche ! Et je pense aller jusqu’au bout !

J’ai choisi de jouer franco avec le médecin traitant, et lui demande de m’accompagner, même si j’étais un peu dans la crainte de lui dire ce que je mettais en route et gardant en mémoire le mépris de certains médecins face aux techniques complémentaires, je me demandais s’il allait me rigoler au nez, me sermonner, ou m’étiqueter dépressive ! Et bien non ! Génial ! Après m’avoir écoutée et interrogée, il m’accompagne dans ma démarche ! Avec quelque inquiétude aussi. Mais nous sommes d’accord : je ne ferais aucun forcing !

100, 75, 50, 25…… la teneur en morphine diminue et je continue à user mon patch !

Et je n’ai aucun effet secondaire ! Juste la première fois, cette douleur dans le mollet droit que je connais bien. Elle me disait toujours le passage des soixante heures avec l’oubli de changement du patch. Depuis plus rien !

Parallèlement,  j’ai cessé de prendre un antidépresseur… Il m’en reste un ! Pour l’instant je ne touche pas !

Je ne suis pas sans douleur. Mais je parviens à les gérer avec les techniques que j’ai mises en place.

Et psychiquement je crois que je ne me suis jamais sentie aussi vivante ! C’est quelque chose de difficile à exprimer, difficile à expliquer. Je me sens déliée. L’image de la « levée d’écrou » me vient à nouveau. Je vois se dissoudre ce qui me retenait, m’abîmait très très loin à l’intérieur de moi, du poids et des conséquences de mes traumatismes et d’une vie complètement déglinguée ! Je me rends compte combien j’ai vécu à l’arraché entre une terrible et constante angoisse, des somatisations infernales, et un rapport de force quasi animal.

Et aujourd’hui, pour la première fois, je me demande si c’est bien moi qui ai vécu cela !

C’est moi. Et ce n’est pas moi !

NEUROFEEKBACK encore ! Je ne sais comment ça marche ! Je ne sais pourquoi  il s’y passe tant de choses que je ne vois pas, ne saisis qu’après coup dans l’étonnement de me rencontrer différente, dilatée… oui, dilatée.  Oui, ce qui pressait, serrait, oppressait,  perd du poids, de la densité, s’allège, se fait oublier !

J’ai pu remettre en route des séances de kinésithérapie, tout doucement. Je n’ai pas la sensation d’échec que j’avais jusqu’alors tant l’épuisement et la douleur me faisaient renoncer.

Je sais que cela ne fait pas tout. Certaines douleurs de la colonne vertébrale continueront sans doute à me rendre la vie physique lourde et fatigante. Mais les vivre avec de l’énergie positive !  Cela change tout !

Je dors toujours aussi mal, toujours à la recherche d’une position antalgique. La sophrologie est une aide inestimable pour ne pas tomber dans les somnifères que je refuse. C’est peut-être aberrant mais je sais que c’est la douleur qui m’empêche de dormir et non une quelconque « maladie » du sommeil. La sophrologie m’a toujours permis de récupérer, et l’épuisement que je ressens n’est pas du manque de sommeil, mais de la chronicité de la douleur. Puisse quelqu’un me comprendre !

Mon atout est sans doute d’être bien accompagnée ! J’ai rencontré les bonnes personnes au moment où j’étais prête. Elles m’ont donnée les forces que je n’avais pas. Et je crois que la conscience et la clef fondamentale de nos vies. Alors NEUROFEEDBACK : Cela se passe inconsciemment ? Oui, et non…., c’est tout un nouveau regard, une nouvelle lecture. Il permet de se revisiter soi-même avec étonnement !

Et quel bonheur de ne plus se sentir comme une tombe à l’intérieur !

Pasquale

14/03/2017

Après chaque séance je me sens détendu sur un temps de plus en plus long.
Mon entourage me sent moins triste et moins déprimé.
La méthode Neurofeedback m'a permis de reprendre le travail à mi-temps thérapeutique plus facilement. Je me suis aperçu que pendant les vacances de la toussain et de noël je n'étais pas bien.
J’espère que cette méthode va me permettre de prendre moins de médicaments.

Christian

26/01/2017

Après une dépression majeure liée à un épuisement professionnel, la pratique des séances de NFB m'a permis de retrouver goût à la vie : vie sociale retrouvée, vie familiale plus sereine, reprise régulière d'activités sportives (marche, natation, yoga), j'ai effectué un bilan pour une reconversion professionnelle. Depuis 8 mois, ces séances m'ont reboosté : j'ai de nouveau "envie de ....".Mon anxiété s'éloigne le jour, je ne parle plus de mon vécu professionnel douloureux à mon entourage. Cependant, mes questionnements reviennent lors de réveils nocturnes. Je reste confiante et persévérante car j'ai décidé de m'en sortir. La priorité dans mon agenda est devenue mon bien-être !

Nadia

18/01/2017

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